Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Cet article du Figaro revient sur les propos tenus par l’ancien premier ministre de Macron.
C’est fou tout de même, dès qu’ils quittent les fonctions régaliennes ils se mettent tous à dire exactement ce que je pense et que j’écris mais que l’on vous demande de ne pas dire et de ne pas écrire dans les grands médias.
« Édouard Philippe aime le cinéma et ses répliques célèbres. Invité mardi midi par les chefs d’entreprise du mouvement Ethic présidé par Sophie de Menthon, l’ancien Premier ministre n’a pas hésité à faire appel aux Tontons Flingueurs pour répondre à une question sur le déficit, qui se creuse des niveaux historiques. « On se prépare à des nervous breakdowns », a répondu le maire du Havre, favori dans les sondages pour la prochaine Présidentielle. Et d’ajouter: « je n’ai aucun problème à dire que ça va mal finir ».
Macron le Mozart de la finance qui marche sur la dette !
« De janvier à août 2023, le déficit de l’État a atteint un record historique de 187,93 milliards d’euros, soit 9,9 milliards d’euros de plus que le précédent sommet de 2020 en pleine crise Covid. Lors de la présentation du budget la semaine dernière, le gouvernement a affiché l’objectif de ramener le déficit public (État, collectivités locales et administrations de sécurité sociales) de 4,9 % du PIB cette année à 4,4 % en 2024. Un chiffre « un peu optimiste » aux yeux du Haut conseil des finances publiques et qui inquiète les chefs d’entreprise. D’autant que la dette a dépassé la barre des 3 000 milliards d’euros et que la charge de la dette pourrait devenir le premier poste de dépense de l’État, devant l’éducation nationale. « Mais quand vous supprimez des dépenses, vous avez plus de monde contre vous que derrière vous », a souligné un brin ironique Édouard Philippe, rappelant que « l’essentiel de la dépense publique, c’est les retraites et la santé ». Et l’ancien premier ministre d’observer que si les dépenses de santé augmentent dans tous les pays de l’OCDE, « elles sont passées de moins de 1 % du PIB au début du XXe siècle à 11 % à 12 % du PIB aujourd’hui ».