ACTION FUTURE 33 – Trading
Comme son nom le laisse supposer, Giovanni Borsi est italien. Ce trader originaire de Parme, dans la région de l’Emilia-Romagna, a quitté il y a maintenant plus de dix ans son métier de financier pour devenir trader pour compte propre. Après avoir traité à ses débuts les Covered Warrants (bons d’acquisition émis par des établissements financiers sur des titres financiers existants ou une panier de titres existants), il réaliser aujourd’hui le plus gros de ses opérations sur les marchés actions. il nous fait part dans cet entretien de son expérience et nous détaille son approche de trading principalement basée sur des opérations à très court terme en réalisant du scalping à partir du carnet d’ordres ou en intervenant ponctuellement sur des opérations d’arbitrages ou d’augmentations de capital.
Avant d’étudier votre stratégie de trading actuelle, pouvez-vous nous parler de vos débuts en tant que trader pour compte propre ?
Giovanni Borsi : je suis issu du monde financier puisque j’ai successivement travaillé dans le milieu bancaire, puis comme promoteur financier et enfin comme gestionnaire de patrimoines. il faut dire que les chiffres m’ont toujours fasciné et même amusé ! A l’époque j’avais constaté quelques inéfficiences de marché sur les produits financiers appelés les Covered Warrants. C’était très gratifiant car je détenais là une possibilité de réaliser des gains faciles sans prendre trop de risques, ce qui bien entendu ne pouvait pas durer éternellement. j’ai donc décidé de mettre en pratique cet avantage en participant à un concours avec de l’argent réel où j’ai réalisé une performance de plus de 1.000% en deux mois. Cela paraît extraordinaire mais ceux qui ont travaillés comme moi sur ces inéfficiences ne pouvaient que gagner très rapidement de l’argent. Cela n’a pas duré très longtemps et l’avantage que je pouvais retirer de ces investissements a disparu.
Vous traitez aujourd’hui les actions. Vous a-t-il fallu un temps d’adaptation en passant des Covered Warrants aux valeurs mobilières ?
non. En fait je suis passé aux actions en raitant les valeurs que je connaissais le mieux, celles qui représentaient le sous-jacent des Covered Warrant sur lesquels j’intervenais et qui sont les valeurs les plus liquides de la cote. J’avais l’habitude d’étudier le carnet d’ordres des ces actions, ce que je fais toujours aujourd’hui. J’avais donc des années d’observation quand j’ai commencé à traiter directement sur les actions.