Par Darren Williams, Director of Global Economic Research chez Alliance Bernstein
· L’économie mondiale entre dans une période d’affaiblissement prolongée au sein de laquelle la croissance est susceptible de rester positive, en étant toutefois nettement en-deçà de son potentiel.
· Les banques centrales sont conscientes du risque que cette faible croissance pourrait se transformer en une crise plus profonde et préjudiciable. La Fed et la BCE ont adopté des politiques plus souples ces dernières semaines, et nous nous attendons à ce que cela se poursuive dans les prochaines années.
· L’efficacité des politiques est l’une des perspectives clés pour 2020. Nous ne doutons pas que les décideurs politiques chinois seront en mesure de prévenir un ralentissement déstabilisant de la croissance et nous espérons que la Fed pourra faire de même. Cependant, nous somme davantage préoccupés par l’Europe et le Japon, dont les politiques économiques pourraient avoir déjà épuisé toutes les possibilités.
· Nombreux sont ceux qui voient en la politique fiscale la solution, et nous avons longtemps pensé que c’est ce vers quoi le monde se dirigeait, étant donné qu’il est confronté à une dette élevée, à une faible croissance séculaire et à l’inflation. Toutefois, pour le moment, nous doutons que la réponse financière sera suffisamment agressive ou suffisamment large pour améliorer le cycle économique.
· Résultat : les banques centrales sont toujours en difficulté tandis que l’économie mondiale s’affaiblit. Dans un avenir proche, les politiques pourraient donc s’assouplir davantage et les taux d’intérêt seront faibles, ou inférieurs.