Dans la pratique de l’analyse technique, l’étude des volumes est souvent négligée voire inexistante ; la lecture des graphiques boursiers se concentre sur la simple évolution des cours et sur l’horizon de temps.
Pourtant le volume est la troisième dimension d’un graphique ; c’est lui qui exprime le « degré d’implication financière et émotionnelle des participants », qui traduit l’intensité, la force et la solidité d’une tendance ou d’un retournement. Le volume renseigne sur l’intention réelle des marchés.
Mais de quoi parle-t-on lorsqu’on parle de volumes ?
Les volumes représentent le nombre de titres échangés au cours d’une période (1 heure, 1 jour, 1 semaine,…).
Les marchés actions nous donnent les volumes de transactions sous deux formes. Soit ils sont exprimés en nombre d’actions échangées (ou nombre de contrats échangés en ce qui concerne les marchés des futures), soit ils sont représentés en valeur (cours multiplié par le nombre de titres échangés) dans l’unité monétaire du marché étudié. La première forme est la plus utile d’un point de vue technique car elle exclut le biais engendré par la variation des cours ; elle est de fait la plus fréquemment rencontrée. Les positions ouvertes (open interest) sont spécifiques aux contrats futures et aux options ; ils représentent, non pas
le nombre de contrats échangés, mais l’ensemble des contrats en circulation, qui n’ont pas été liquidés. L’open interest est une mesure de stock, non pas de flux comme le sont les volumes. C’est son changement d’un jour à l’autre qui intéresse l’investisseur.
Comment sont-ils représentés ?
Il existe plusieurs façons de représenter les volumes : sur un graphique séparé, sur les cours ou intégrés dans les cours.
Dans leur forme la plus courante, les volumes sont représentés par des traits verticaux sous le graphique des cours.
La hauteur des barres nous renseigne sur l’intensité du mouvement des cours, la couleur sur la pression acheteuse ou vendeuse des volumes de transactions. Sur la figure 1, représentant le titre Apple en données quotidiennes et ses volumes, on peut observer des volumes très importants au niveau des zones de retournements (notés A, B, C et D), lesquels volumes nous renseignent sur les intentions du marché. On peut également les rencontrer sous forme d’histoire […]
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