Les obligations vertes sont d’abord apparues sous la forme d’émissions de banques de développement supranationales. Depuis, le marché s’est considérablement développé, avec une plus grande diversification des émetteurs entre les pays et les secteurs.
- Les émissions d’obligations vertes au premier semestre 2021 ont atteint 227,8 milliards de dollars, soit déjà plus des trois quarts (76%) de l’ensemble du volume 2020 (297 milliards de dollars). Les prévisions annuelles des émissions d’obligations vertes ont été réévaluées à la hausse à 500 milliards de dollars pour l’année 2021.[1]
- L’Allemagne, la France, les Pays-Bas, la Suède et l’Espagne figurent dans le top 10 des pays émetteurs d’obligations vertes en Europe. Les États-Unis et la Chine en ont respectivement émis pour 52,1 milliards de dollars et 22,4 milliards de dollars[1]
- En septembre 2021, la Commission européenne a adopté une proposition visant à émettre 250 milliards d’euros d’obligations vertes d’ici fin 2026 – avec environ 80 milliards d’euros prévus pour cette année pour soutenir la reprise économique de l’Europe après la pandémie de coronavirus.[2]
- De même, les obligations sociales, ou « social bonds », qui financent des projets pour promouvoir des impacts sociaux positifs, ont triplé de valeur cette année par rapport au premier semestre 2020.[3]
Arnaud-Guilhem Lamy, Responsable Euro Multi Strategy Fixed Income, BNPP AM
“Alors que l’urgence de lutter contre le changement climatique augmente, les gouvernements consacrent des ressources publiques de plus en plus importantes à des projets ambitieux conçus pour transformer leurs économies et devenir neutres en carbone. Le cadre de l’UE pour les obligations vertes est une étape importante qui contribuera à soutenir la transition économique de l’Europe. En prévision de l’impressionnante croissance à venir, il est important pour ces produits de rester sélectifs et de s’attacher àdonner de la visibilité sur la façon dont le capital est alloué.”