• Le marché français progresse de 6,7 %, ce qui lui vaut la neuvième place dans le top 10 des meilleurs marchés boursiers mondiaux depuis le début de l’année.
 
  • Le marché japonais, souvent négligé, a progressé de 22 %, tandis que les actions italiennes (+19%) ont également fait le bonheur des investisseurs.
 
  • L’indice de Hong Kong, fortement axé sur l’immobilier,  a été délaissé par les investisseurs, accusant une chute de 20 %.

L’année 2023 a été marquée par de nombreuses surprises, bousculant le marché boursier. À l’approche de 2024, une nouvelle analyse d’eToro revient sur les performances des plus grands marchés boursiers mondiaux pour établir un classement des meilleures et des pires performances de cette année riche en rebondissements inattendus.

Le Japon et l’Italie font le bonheur des investisseurs

Les investisseurs particuliers qui ont soutenu le Japon cette année ont réalisé le meilleur investissement, avec une hausse de plus de 20 % de ses plus grandes actions. Le marché boursier italien, qui affiche l’un des ratios cours/bénéfice les plus bas au monde, a quant à lui progressé de 19 % (tableau 1). À l’inverse, la Bourse de Hong Kong a chuté de 20 %, tandis que les actions chinoises ont baissé de 10 %, l’économie chinoise ayant du mal à rédemarrer suite à sa longue fermeture dûe au Covid. Le marché français a, quant à lui, progressé de 6,7 %, ce qui lui vaut la neuvième place dans le top 10 des meilleurs marchés boursiers mondiaux depuis le début de l’année. 

Au global, la performance moyenne des actions mondiales ont connu une progression de 9 % cette année, ce qui a soulagé les investisseurs après les mauvaises performances de l’année dernière.

Antoine Fraysse-Soulier, responsable des analyses du marché chez eToro, explique : “Même si les actions américaines ont bien progressé, ce sont les marchés asiatiques qui se sont fait remarquer en 2023. Souvent ignoré, le marché boursier japonais est le deuxième plus grand marché au monde et a bénéficié de la faiblesse de sa devise, pour doper ses exportations. En revanche, la réouverture économique de la Chine a déçu les attentes des investisseurs et la crise immobilière en cours, a entraîné un effondrement du marché boursier.”

Au niveau mondial, si l’on considère les actions individuellement, le leader mondial des puces électroniques, NVIDIA, a fait un bond de plus de 200 %, faisant entrer sa capitalisation boursière dans le club très fermé des plus de 1 000 milliards de dollars. Néanmoins  sa performance est passée inaperçue face à la hausse de près de 900 % de l’action du réseau électrique turc Astor Enerji et par le rebond de 700 % du détaillant automobile en ligne américain Carvana. De l’autre côté du spectre, le groupe indien Adani, les valeurs immobilières chinoises, le détaillant américain de pièces détachées automobiles Advance Auto, le magasin discount Dollar General et le câblodistributeur DISH ont tous chuté de 60 %, suivis de près par  des géants des énergies renouvelables comme SolarEdge et Enphase.

En France (tableau 2), Stellantis constitue pour le moment la meilleure performance du Cac 40 (+34 %) à la faveur d’un excellent 1er semestre et d’un Price Earning Ratio très faible. Dans ce top 5, on retrouve également Hermès, qui a fait partie des plus fortes hausses (+22 %) grâce à sa récente publication du 3e trimestre qui a été excellente malgré les vents contraires qui subsistent actuellement pour le secteur du luxe. 

A l’autre bout du classement, Worldline ferme la marche après la chute de plus de 50 % en une seule séance (25/10), à la suite du dévoilement de résultats catastrophiques. Teleperformance et Alstom ont quasiment divisé leur valeur boursière par deux depuis le 1er janvier. Kering (-18%) fait également partie des plus mauvais élèves suite à une publication de résultats faisant état d’un recul généralisé de ses ventes.

By Action Future

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