Par Augustin Bloch-Lainé, gérant des fonds Amplegest midcaps et Amplegest PME

Pour des raisons amplement documentées et commentées, la gestion small caps joue de longue date un rôle central dans les allocations de portefeuille. Parmi ses intérêts, citons-en simplement deux.

D’une part, ce type de gestion donne l’accès à des entreprises souvent plus dynamiques que les grands groupes, notamment du fait d’un positionnement dominant sur des marchés de niche ou sur des pans d’activités particulièrement innovants et/ou peu adressés par les multinationales.

D’autre part, la faiblesse du suivi par les analystes sell-side tend à créer des situations de sous-évaluation et donc, des opportunités d’investissement particulièrement intéressantes pour l’investisseur.

La surperformance de l’indice CAC Mid & Small par rapport au CAC40 sur 5, 10 et 20 ans atteste des avantages structurels de cet univers d’investissement sur le long terme.

Reste que l’accès à ces gisements de croissance a un prix. Car le manque de couverture de ces valeurs par la recherche, si elle démultiplie les opportunités d’investissement, a pour conséquence de raréfier et donc, de renchérir l’accès à l’information. Un inconvénient d’autant plus pénalisant que l’univers small caps est à la fois large et hétérogène, tant en termes de typologie que de qualité.

En somme, cette complexité du stock-picking inhérente à la gestion small caps met les gérants dans une situation comparable à celle un acteur du Private Equity, confronté à un univers d’investissement très large et faiblement documenté.

 

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By Action Future

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